Nom |
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Imam Hassan (a.s.) |
Nom du père |
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Ali Ibn Abi Talib (a.s.) |
Nom de la mère |
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Fatima Zahra (a.s.) |
Date de naissance |
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15 Ramadan, 3 A. H. |
Lieu de naissance |
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Médine |
patronyme |
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Abou Mohammad |
Surnom |
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Moujtaba |
Age |
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47 ans |
Martyr |
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28 Safar, 50 A.H. |
Enterré à |
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Jannatul Baqi, Médine |
L’Imam Hassan (a.s.) est le premier enfant né de la famille d’Ali (a.s.) et Fatima (s.a.). La nouvelle de sa naissance avait rendu le prophète (s.a.w.a.) très heureux. Selon les traditions Islamiques, le prophète (s.a.w.a.) en personne avait récité l’Azaan et le Iqaamah dans les oreilles de son petit-fils qu’il avait nommé ‘Hassan Mujtaba’ et Mujtaba est le plus célèbre surnom d’Imam Hassan (a.s.). le noble prophète (s.a.w.a.) organisa son baptême ‘Aqeeqah’ le septième jour et cette pratique est perpétuée par les musulmans jusqu’à nos jours.[1]
L’Imam Hassan (a.s.) a vécu pratiquement 8 ans avec le noble prophète (s.a.w.a.) et sa mère Fatima (s.a.). L’immense amour du noble prophète (s.a.w.a.) à l’égard de l’Imam Hassan (a.s.) est une évidence pour tout le monde. Dès le début de son enfance, l’Imam (a.s.) a bénéficié d’une éducation et d’un encadrement par la maison de la révélation. Il écoutait les paroles du prophète (s.a.w.a.) dans la mosquée tous les jours et il les répétait à sa mère à la maison. Sa mère était parfois impressionnée par la précision de ses nations. Après la mort de son grand-père et de sa mère, l’Imam Hassan (a.s.) vécut avec son père trente ans. Il resta accompagner de son père et durant le calife de ce dernier il faisait partir de ses plus proches conseilles. Beaucoup de conseils donnés par Imam Ali (a.s.) à son fils expriment leur relation très proche.
Sa valeur s’est fait sentir lors de la bataille de Jamal, Siffeen et Naharwan. Il était toujours au front de bataille et personne n’était en mesure de le surpassé. Lors de la bataille de Siffeen, il fit preuve de bravoure et se battit au cœur même des ennemis de l’Imam Ali (a.s.) et tellement il fonçait dans le tas que l’Imam Ali avait recommandé à un groupe de compagnons d’aller stopper immédiatement l’Imam Hassan (a.s.) et l’Imam Hossein (a.s.) pour qu’ils ne combattent plus. La raison en est que tellement ils se battaient farouchement au point que l’Imam Ali (a.s.) craignait la rupture de la progéniture du prophète (s.a.w.a.) au cas où ils (Imam Hassan et l’Imam Hossein) venaient à se faire assassiner sur le champ de bataille.[2]
Durant les onze mois de la bataille de Siffeen, l’Imam Hassan (a.s.) avait sensibilisé à travers des discours les soldats de l’armée de l’Imam Ali (a.s.). Il joua un rôle vital dans la motivation du moral des troupes.[3]
A 37 ans, l’Imam Hassan (a.s.) est devenu le calife divin après la mort de son père, la méthode et la manière de vie de l’imam (a.s.) est pleine d’illumination et de point éducatifs pour nous. Son caractère moral et son comportement sont proverbiaux et reconnus au sein du peuple. La nourriture et les biens étaient distribués au pauvre et au besogneux depuis sa maison. En plus de ses antécédents familiaux honorables, il acceptait l’invitation des pauvres et s’assignait avec eux pour manger à main le sol. Il luttait farouchement contre les inégalités des classes sociales.
Il a clairement montré que l’islam n’accepte pas l’aristocratie et la distinction de classe. Aussi noble qu’il était, l’Imam (a.s.) s’asseyait devant avec les gens de base classe (selon le critère imposé par la société) ce qui démontre pratiquement que la piété est la seule vertu et le seul critère d’excellence en Islam.
Pour comprendre l’excellent caractère de l’Imam (a.s.), on peut dire sans exagérer qu’il était souvent insulté et offense par des gens insensés et des ignorants. Mais il n’a jamais montré la moindre réaction face à leurs insultes. Au contraire, quand quelqu’un finissait de l’insulter, l’Imam (a.s.) l’invitait chez lui, demandait à la personne de lui exposer ses problèmes et essayait d’en apporter la solution. Il se montrait tellement humble qu’à la fin la personne qui l’avait offensé se retrouvait en train de demander pardon et d’attester que l’Imam (a.s.) est vraiment le vrai successeur du noble prophète (s.a.w.a.) dans l’excellence du caractère et du complètement est ainsi exprimé dans la parole divine :
وَإِنَّكَ لَعَلى خُلُقٍ عَظِيمٍ
En effet, tu es doté d’une moralité sublime.[4]
Un cas de ce genre d’incident se produisit lorsqu’un Syriens avait insulté l’Imam (a.s.). La réaction éthique inattendue et suprême de l’Imam (a.s.) avait laissé le monsieur tout muet. Finalement, il eut honte de son comportement et demanda pardon :
اللّٰهُ أَعْلَمُ حَيْثُ يَجْعَلُ رِسَالَتَهٗ
Allah sait mieux il place son message.[5]
Cet aspect de la vie de l’Imam Hassan (a.s.) nous enseigne qu’il est très utile de ne pas considérer ce monde comme le but de la vie. En Islam le genre de vie mondaine condamné est celui dont la vie ici-bas est le but principal sans penser chercher le rapprochement auprès d’Allah. L’Imam (a.s.) avait donné sa vie entière et tous ces avoirs dans la voie de Dieu. Il avait partagé la moitié de ses biens à trois reprises entre un besogneux et un pauvre.[6] Cette grande bonté ne peut être acquisse que si quelqu’un est riche mais sans être attaché à sa richesse. L’Imam ne se focalisait pas sur la richesse mais sur la satisfaction divine. “L’Ascétisme” (Zuhd) ne signifie pas abandonner le bas-monde. Cela signifie plutôt ne pas aimer ce bas-monde ardemment. L’Islam condamne l’amour du bas monde qui fait en sorte que l’homme devient aveugle et ne sait plus les choses interdites ou permisses ou quand le bas monde encourage quelque à désobéir à Allah. La vie de l’Imam Hassan (a.s.) est le meilleur exemple d’une vie d’abstinence et de désintéressement.
Bref, ce qu’Allah désire est qu’il faut adopter la piété et le craindre comme on le remarque dans ce verset coranique :
إِنَّمَا يَتَقَبَّلُ اللّٰهُ مِنَ الْمُتَّقِينَ
Allah accepte seulement ceux qui se préservent du péché.[7]
Les invocations et les prières de l’Imam (a.s.) sont connues. Il a accompli le pèlerinage de la maison sacré 25 fois. Et dans la plus part de ces voyages sacrés, malgré le fait qu’il avait un cheval, ou qu’il était à mesure d’équiper une caravane, il préférait marcher et parcouru ainsi la distance entre Médine et la Mecque (qui fait approximent 600 KM). Quand il faisait l’ablution, il tremblait et son visage devenait pâle. Et quand il arrivait à l’entrée de la mosquée, il répétait cette prière :
اِلٰهِىْ ضَيْفُكَ بِبَابِكَ يَا مُحْسِنُ قَدْ اَتٰيكَ الْمُسِيْئُ فَتَجَاوَزْ عَنْ قَبِيْحِ مَا عِنْدِىْ بِجَمِيْلِ مَا عِنْدَكَ يَا كَرِيْمُ-
O Allah! Ton invité est venu au seuil de ta porte. Ô qui seigneur de bonté de bonté, le pécheur est venu vers toi, pardonne moi mes péchés par ta beauté Ô noble des nobles ![8]
Ceci est une guidance pour les chiites en ce qui concerne l’étiquette de l’adoration d’Allah. Si déjà l’Imam (a.s.) adopte une pareille attitude à nous d’imager alors notre position.
Lorsque Moaviyah ne réussit pas à ternir le grand statut de l’affection de l’Imam Hassan (a.s.) même après le traité de paix, il complot avec certaines personnes minable pour ternir la réputation de l’Imam (a.s.). Ils alléguèrent que l’Imam avait l’habitude de marier et de répudier plusieurs femmes et qu’il avait plus de 50 femmes. Cela deviendra clair quand on va analyser l’histoire en la comparant avec ces allégations:
Ces accusations ont été rependues par Moaviyah.
Ali Ibn Muhammad Ibn Abdullah Madaaeni était celui qui était chargé de la propagande de ce mensonge. S’était un courtier de Moaviyah et il avait l’habitude de faire ses éloges.
Bien que Moaviyah utilisa cet homme pour faire une pareille propagande, il ne réussit à donner un caractère authentique à ces accusations.
Ainsi, l’un des plus importants auteurs de Sehaah-e-Sittah considère ce monsieur comme peu fiable.
Ahmed Ibn Hanbal, le leader de la secte Hanbali déclare que ce monsieur c’est-à-dire Ali Ibn Muhammad Ibn Abdullah Madaaeni est un menteur et un faussaire. Il est facile de mentir mais très difficile de justifier ce mensonge.
La fausse propagande est passible d’un châtiment sévère le jour de jugement. Une analyse des personnalités de ces gens révèle que le fait que cela relevait des efforts de Moaviyah et de Bani Ummayah dans leur tentative malveillante de salir la personnalité de l’Imam Hassan (a.s.). Malheureusement, l’effet de la propagande de Moaviyah se voit jusqu’aujourd’hui. Occasionnellement, nous sommes témoin du fait que la position de l’Imam Hassan (a.s.) dans l’esprit des gens à la foi faible est sujette d’instabilité. Malheureusement, il ne considère pas Imam Hassan (a.s.) au même statut qu’Imam Ali (a.s.) et Imam Hossein (a.s.). Cela est incorrect et c’est franchement une grande injustice.
Le gouvernement de Moaviyah en Syrie fut le plus grand obstacle durant les 10 ans de califat de l’Imam Hassan (a.s.). Après la bataille de Siffeen, lors de laquelle Moaviyah victorieux par le verdict d’Amr Ibn Aas, et après la machination de l’assassinat de l’Imam Ali (a.s.), Moaviyah était devenu un Monarque absolu. La première décision que l’Imam Hassan (a.s.) quand il avait accédé au califat divin était de mobiliser une armée pour combattre Moaviyah. Mais les adorateurs du matériel et les gens de peu de foi étaient s’y charmés par l’opulence de ce bas-monde qu’ils refusèrent de soutenir l’Imam (a.s.) de tout leur cœur. Alors ils entreprirent des actions destinées à saboter sa politique.
Avant de s’attarder un peu sur l’histoire du califat d’Imam Hassan (a.s.), nous devons accorder un peu d’attention au fait que dans l’Islam il n’y a pas de seule loi au nom de la “guerre” qui n’est susceptible de connaître les changement ou des modifications à tout moment. Toutefois, si l’islam voit que la négociation et la paix sont effectives pour atteindre cet objectif, il n’aura jamais recours à la guerre. On remarque également ce fait dans la vie du noble prophète (s.a.w.a.) lorsqu’il signa le traité de paix avec les mécréants à Hudaibiyyah. Le traité de paix n’est pas un signe de faiblesse mais de prévoyance. La sélection des voies légales (La guerre ou La paix) qui le conduiront à son but dépendant de la situation sera similaire.
Après avoir réalisé ce fait, nous devons nous rappeler que l’Imam Hassan (a.s.) avait œuvré dure pour mobiliser une armée à fin combattre Moaviyah. Mais à chaque fois, il faisait face aux sabotages dirigés par ses propres commandants. Moaviyah profita de la faiblesse des personnes qui étaient mécontent du comportement de justice et de l’équité de l’Imam Ali (a.s.) lors de la bataille Jamal, de Siffeen et de Naharwan pour renforcer les rangs de ses combattants. Rusé et malin comme il était, Moaviyah contraint et donna en mariage les femmes aux commandants de l’Imam (a.s.) et gagna ainsi leurs estimes. Dans l’une de ses préparatifs pour aller combattre Moaviyah, l’Imam (a.s.) avait envoyé son cousin Obaidullah Ibn Abbas à la tête de 12 000 soldats robuste. L’Imam (a.s.) avait quitté Kufa pour aller combattre Moaviyah. Mais il n’a pas fallu longtemps pour qu’on apporte des nouvelles à l’Imam (a.s.) selon lesquels Obaidullah avait fuir le champ de bataille avec 8 000 soldats après avoir reçu un million de dirhams offert par Moaviyah.[9]
Une rumeur avait été rependue par Moaviyah parmi les soldats de l’Imam Hassan (a.s.) dans cette rumeur, il était dit que l’Imam (a.s.) avait signé un traité de paix avec Moaviyah. Après avoir entendu ces rumeurs, les soldats de l’Imam (a.s.) attaquèrent son camp à Madaaen, violèrent sa propriété, et était presqu’à un doigt de l’assassiner. Dans le même camp, lorsque l’Imam (a.s.) s’était retiré à ‘Sabaath’ pour lancer une attaque sur la Syrie, un Khareji s’en prit à lui sur la route et le blaisa sérieusement à la jambe. A cause de cette attaque, sa santé se dégrada et il revint à Madaaen avec ses compagnons. Moaviyah prit l’avantage de la situation, signa un papier blanc et l’envoya à l’Imam Hassan (a.s.), tout en précisant qu’il était prêt à la réconciliation quel que soit les termes. Suivant les pas du prophète (s.a.w.a.), l’Imam Hassan (a.s.) signa le traité de paix. Moaviyah était très peu intéressé par la nécessité de suivre le Coran et les traditions. Il voulait juste avoir le pouvoir absolu par n’importe quel moyen.
Le grand savant Chiite Cheick Mufeed (a.r.) a analysé en profondeur les conditions du manque de loyauté des compagnons de l’Imam Hassan (a.s.). Toutes personnes indépendantes et tout chercheur neutre comprendra que la situation qui prévalait à savoir signer le traité de paix était l’unique option qui se présentait à l’Imam Hassan (a.s.).
Certaines personnes qui étaient mécontentes de ce traité de paix avaient l’habitude de se moquer de l’Imam Hassan (a.s.) en ces termes :
السلام عليك يا مذل المومنين
“ Paix sur toi Ô humiliateur des croyants!”
L’Imam (a.s.) malgré la situation restait silencieux et ne réagissait pas à leur intrique. Certains soldats l’Imam (a.s.) était parvenu à un accord avec Moaviyah selon lequel, en cas de guerre, ils profiteront de n’importe quelle opportunité pour arrêter l’Imam Hassan (a.s.) et le traîner devant Moaviyah. Il y avait d’autre qui n’attendait que cette opportunité pour attaquer l’Imam (a.s.). Et aussi, Imam (a.s.) avait l’habitude de porter une armure son ses vêtements chaque fois qu’il venait à la mosquée pour prier.
Quel que soit ce que nous avons étudié c’est très peu et cela représente juste un bref aperçu des faits. Les causes et les raisons du traité de paix signé par l’Imam Hassan (a.s.) avec Moaviyah se présentent comme suit. En signa le traité de paix avec Moaviyah, l’Imam Hassan (a.s.) avait réalisé un grand coup de vent. Mais il savait que Moaviyah n’allait pas respecter sa part de contrat. Violer un engagement était considéré comme un grand crime parmi les Arabes même à l’époque avant l’islam.
Dans cette voie, Imam Hassan (a.s.) réussit à exposer Moaviyah. Là tout le monde devrait réaliser que Moaviyah n’accordait pas d’estime à l’honneur des Arabes encore moins à l’Islam. Ce traité de paix avait finalement exposé le côté machiavélique de Moaviyah.
Imam Hassan (a.s.) avait personnellement mentionné l’une des causes pour lesquelles il avait signé ce traité de paix :
لَوْ وَجَدْتُ صَابِرِيْنَ عَارِفِيْنَ غَيْرَ مُنْكِرِيْنَ بِحَقِّي مَا سَلَّمْتُ لَكَ وَ لاَ اَعْطَيْتُكَ مَا تُرِيْدُ.
(Ô Moaviyah!) Si j’avais des compagnons patients et conscients de mes droits, je ne t’aurais jamais accordé ce privilège et je n’aurais jamais accompli les choses dans le sens que tu désirais.[10]
Les gens qui ignorent la vérité et les enseignements divins exagèrent un peu lorsqu’ils etablissent les differences entre le traité de l’Imam Hassan (a.s.) avec Moaviyah et le soulèvement de l’Imam Houssein (a.s.). Ceux-là ignorent ceci :
Chaque pas de l’Imam (a.s.) est en accord avec la volonté divine.
L’Imam (a.s.) agit toujours au profit de la communauté et non de son intérêt personnel.
L’Imamat est une connexion divine qui ne dépend d’aucune guerre et de paix. Allah accord cette position à ses serviteurs infaillibles et l’infaillibles est dénué de toutes fautes.
Le noble prophète a déjà réagir dans les traditions à cette objection:
“ Hassan (a.s.) et Hossein (a.s.) sont des Imams qu’ils soient debout ou assis.’’
‘’Hassan (a.s.) et Hossein (a.s.) sont les maître des jeunes du paradis ”[11]
Les mots debout et assis dans cette tradition fait allusion à la paix et à la guerre. Ce qui signifie en d’autres termes qu’ils sont Imam même s’il accepte la paix ou engage la guerre!
Et en plus, le leadership au paradis sera accordé uniquement à celui qui n’a pas désobéir un tout petit peu à son seigneur et qui a mené une vie glorieuse et brillante dans les enseignements divins.
En dépit de tout cela, la personnalité de l’Imam (a.s.) laisse une profonde impression dans les cœurs. C’est pour cela que les califes Bani Ummaya avaient toujours peur. Par conséquent, ils étaient toujours jaloux de la famille du noble prophète (s.a.w.a.) [Ils ignoraient le fait que cela était dû à l’autorité divine qu’on ne peut jamais accorder au gens comme Moaviyah qui n’ont pour seule ambition que le pouvoir et la richesse. Et en plus, ni les orateurs ni les écrivains ne peuvent détruire un tel statut même s’ils reçoivent des grosses bourses de paiement de la part du régime Ummaya] Moaviyah ne respecta aucune des conditions de l’accord de paix. Il avait outre mesure désigné Yazid (l.a.) comme son successeur, violant solennellement la plus importante clause de ce traité. Or il avait clairement accepté qu’il ne désignera pas de successeur. Il savait que l’Imam Hassan (a.s.) allait réagir par rapport ces violations et cela devrait alors lui ouvrir la voie pour voir dans quelle possibilité il pouvait assassiner l’Imam Hassan (a.s.). A plusieurs occasions, ses agents essayèrent sans succès d’empoissonner l’Imam Hassan (a.s.). Finalement, ils reçurent l’aide de la traitre épouse de l’Imam (a.s.), Ju’da bintu Ash’ath Ibn Qays al-Kindi. Moaviyah avait à Ju’da 100 Mille dirhams et le statut de l’épouse de Yazid, si elle réussissait à empoissonner son maire. Finalement, le 28 Safar, de l’an 50 A.H. ce qui coïncide avec l’anniversaire du décès du prophète (s.a.w.a.), Imam Hassan (a.s.) tomba martyr à Médine à l’âge de 47 ans.
Conformément à ces dernières volontés le corps sacré de l’Imam (a.s.) fut transporté près de la tombe du noble prophète (s.a.w.a.) pour être enterré près de la tombe de son grand-père. Mais Aïcha, à cause de la rancœur qu’elle avait nourrit à l’égard de la famille des membres d’Imam Ali (a.s.) empêcha les gens qui transportaient la dépouille de L’Imam de réaliser cette action. Finalement, la dépouille de l’Imam (a.s.) fut enterrée à Jannatul Baqi. Jusqu’à 1344 A.H. un tombeau existait bien au-dessus de sa tombe. Mais 8 Shawwal de la même année, la tombe de l’Imam Hassan (a.s.) et les autres tombes des infaillibles de Jannatul Baqi fut rasé de la surface. Un acte posé par le gouvernement de l’Arabie Saoudite sous l’influence du Wahhabisme. Aujourd’hui, les restes de tombe de l’Imam Hassan (a.s.) avec les tombes des autres Imams infaillibles (a.s.) sont visibles d’un côté du cimetière de Baqir à Médine.
Le rituel du ‘Aqeeqah’ ou du baptême commença en Islam après la naissance de l’Imam Hassan (a.s.)
Le gouvernement de Moaviyah en Syrie était le plus grand obstacle dans le règne de l’Imam Hassan (a.s.).
Moaviyah utilisa sa richesse pour corrompre les compagnons de l’Imam (a.s.) et gagnait leur soutient.
L’Imam (a.s.) fut attaqué par ses propres compagnons. Ses compagnons lui causèrent beaucoup de souffrance.
L’Imam (a.s.) se retrouva obliger de signer le traité de paix avec Moaviyah parce qu’il n’avait plus beaucoup de supporters pour se battre à ses côté contre Moaviyah.
L’Imam (a.s.) fut empoisonné par son épouse sous l’incitation de Moaviyah.
Bani Umayyah et Aïcha empêchèrent que la dépouille de l’Imam (a.s.) puisse faire le tour de la tombe du prophète (s.a.w.a.) et être enterrer auprès du Messager de Dieu (s.a.w.a.).
[1] Au septième jour de la naissance les cheveux du bébé doit être coupé et un mouton, une chèvre ou toute autre bête est immolée.
[2] Sharh-e-Nahjul Balaaghah, Ibn Abil Hadid, Vol. 1, p. 25.
[3] Ibid. p. 358
[4] Sourate Qalam (68):Verset 4
[5] Sourate Anam (6): Verset 124
[6] Tarikh-e-Khulafa, Suyuti, p. 190: Tazkerah de Sibt Ibn Jawzi, p. 196 (tous deux les livres des Ahle Sunnat)
[7] Sourate Maidah (5):Verset 27
[8] Behaarul Anwaar, Vol. 10, p. 93, Ayanus Shia, Vol. 4, p. 6 (rapporté par Amali de Shaikh Sadooq (a.r.) – Tradition de l’Imam Sadiq (a.s.)
[9] Tarikh-e-Yaqoobi, Vol. 2, p. 24, Maqatel ut-Taalebeen, p. 41
[10] Behaarul Anwaar, Vol. 44, p. 45
[11] Les Chiites et les Sunnites acceptent l’authenticité de ces traditions - Behar Vol. 43, p. 193/278 rapporté de Manaaqib d’Ibn Sharhe Aashob.
Références: